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 peyton ♔ принцесса

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2 participants
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ADMINISTRATRICE
Peyton Gallagher

Peyton Gallagher

PILULES AVALÉES : 240
MIROIR : danielle campbell
IDENTITÉ : jeune padawan
CRÉDITS : avatar/jeune padawan signature/anaphore
A DÉBARQUÉ LE : 21/01/2019
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SITUATION : célibataire
EST ÂGÉ DE : 24 ans

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MessageSujet: peyton ♔ принцесса   peyton ♔ принцесса EmptyDim 20 Mar - 17:20


Peyton Gabrielle Gallagher
❝ Des images me reviennent, Comme des souvenirs tendres, D’une ancienne ritournelle, Autrefois en décembre ❞

identité :
Peyton, son prénom d’usage. Gabrielle son second prénom, celui de sa grand-mère. Gallagher, son nom de famille qu’elle tient de son père.
surnom :
quand elle était gosse on l’appelait perroquet parce qu’elle répétait absolument tout ce qu’on lui disait. Cela avait le don de la mettre hors d’elle. Son père quant à lui l’appelle princesse.
date et lieu de naissance :
9 décembre 1997 à Houston.
âge :
24 ans.
nationalité et origines :
des origines russes de part son père, elle est de nationalité américaine.
situation maritale :
célibataire parce qu’enfermée dans une asile.
orientation sexuelle :
hétérosexuelle, enfin c’est ce qu’elle croit, elle n’a jamais essayé autre chose.
occupation :
patiente parce qu’elle a été cataloguée totalement cinglée.
principaux traits de caractère :
Parfois un peu naïve, elle n’est pas du genre à se laisser faire et peut même être impulsive, alors évitez de trop la chercher. Même si elle n’est pas timide, elle aime quand même avoir la paix de temps en temps.  Attachante, on aime rapidement l’avoir près de soi même si elle peut être une vraie tête de mule. Douce, elle peut l’être. Mais méfiez-vous de l’eau qui dort, car elle peut rapidement s’énerver et éventuellement vous en coller une. Elle sait pourquoi elle a fini ici, et c’est une véritable battante, voire une guerrière. Quand elle est réellement attachée à quelqu’un, elle peut être collante, ce qui peut être perçu comme agaçant, mais c’est parce qu’elle vous aime bien ! La jeune femme est aussi très gourmande.
un secret inavouable ?
a un crush sur Callahan Rhodes.
avatar :
danielle campbell.
groupe choisi :
ekstein's despair.

votre / vos maladie(s) :
écholalie, toc, terreurs nocturnes, trouble du déficit de l'attention avec hyperactivité, pyromanie.
comment se manifestent-elles ?
l’écholalie a disparu aujourd’hui, je ne faisais que répété ce qu’on me disait en guise de réponse. Le TDAH c’est simplement de l’hyperactivité, de l’inattention et de l’impulsivité. Mes TOC sont : frapper trois fois aux portes avant d’entrer et aligner les objets correctement. Les terreurs nocturnes ? Je ne m’en souviens pas, c’est la nuit je… Apparemment c’est difficile à voir. Et à vivre. Il parait aussi que je suis pyromane parce que j’aime mettre le feu à des choses et les voir brûler… ça détend.
quand se sont-elles manifestées pour la première fois ? et à quel âge avez-vous été diagnostiqué ?
écholalie vers 5 ans, disparu vers mes 11 ans. Les terreurs nocturnes sont apparus après le premier départ de mon père, vers mes 6 ou 7 ans… Les tocs sont arrivés juste après. Le TDAH m’a été diagnostiqué à l’âge de 14 ans. La pyromanie j’avais seulement 22 ans.
ont-elles changé le comportement de vos proches envers vous ?
mon père n’était jamais présent et m’a mère m’a exilée sur une île, ça répond à votre question ?  
Acceptez-vous votre diagnostic ? Le trouvez-vous pertinent ?
je l’accepte. Quant au fait de le trouver pertinent je n’en sais rien, c’est à vous de me le dire c’est vous le médecin non ?
Depuis quand êtes-vous à Ostrov Island ?
depuis deux ans déjà.
Avez-vous été dans un autre hôpital avant votre arrivée sur l'île ?
non, je vivais avec ma mère et je ne faisais que suivre un psychiatre.
A Ostrov, acceptez-vous de prendre vos médicaments ?
oui, même si je ne suis pas certaine que ça m’aide réellement.
êtes-vous coopératif avec les membres du personnel ?
tant qu’ils sont gentils avec moi pourquoi je ne le serais pas avec eux ?

jeune padawan

PRÉNOM :
lara.
ÂGE :
27 ans.
TYPE DE PERSONNAGE :
demi inventé demi scénario ? peyton ♔ принцесса 757591698  
D'OÙ CONNAIS-TU LE FORUM ? COMMENT LE TROUVES-TU ?
un jour j'ai vu de la lumière alors je suis venue voir peyton ♔ принцесса 1796000155 j'aime pas du tout c'est pour ça que je suis là peyton ♔ принцесса 2508846598
AS-TU LU LE RÈGLEMENT ?
oui, oui et encore oui.
CREDITS :
alcuna licenza pour l'avatar et tumblr pour les gifs
AUTRE CHOSE À DIRE ?
mini gallagher est dans la place peyton ♔ принцесса 992590409

Code:
<t>danielle campbell »</t> <ps>@"peyton gallagher"</ps>





Dernière édition par Peyton Gallagher le Dim 27 Mar - 21:45, édité 1 fois
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Peyton Gallagher

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PILULES AVALÉES : 240
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A DÉBARQUÉ LE : 21/01/2019
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MessageSujet: Re: peyton ♔ принцесса   peyton ♔ принцесса EmptyDim 20 Mar - 17:21


i'm not mad, my reality is just different from yours...

Souvenirs : Survivance, dans la mémoire, d'une sensation, d'une impression, d'une idée, d’un événement passé. Les souvenirs. On dit qu’on en a plusieurs, de son enfance, de son adolescence. Qu’on commence à se souvenir seulement à un certain âge, qu’avant ce sont des souvenirs que notre cerveau a plus ou moins inventé. Mais toi. Toi tu ne te souviens pas de tout. Tu te souviens de quelques bons souvenirs, mais finalement c’est surtout les mauvais qui sont bien restés ancrés en toi. Tu te souviens des moments passés avec tes parents, au parc, chez le marchand de glace. Au cinéma parfois, pour voir le dernier Disney qui était sorti sur les écrans. Mais ça reste assez vague tout ça, parce que finalement c’était assez banal. Tous les parents qui aimaient leurs enfants faisaient ça. Tu avais d’autres souvenirs toi, beaucoup moins flou. Les disputes de tes parents, par exemple. Incessantes, à un moment. Beaucoup trop répétitives. Plusieurs fois tu les avais entendus. Parfois tu restais dans ton lit, en serrant ta petite girafe contre toi, en espérant que ça cesse, qu’ils aillent dormir et que tout rentre dans l’ordre le lendemain. Et c’est ce qu’il faisait, parce que quand tu te levais le lendemain, aucune voix n’était plus haute que l’autre. Mais ce n’était qu’illusion, qu’un court instant, ces moments d’accalmie. Parce qu’à chaque fois les disputes reprenaient. Tu ne savais pas pourquoi ils se criaient dessus de la sorte, parce que même quand tu les écoutais du haut des escaliers, tu n’entendais pas grand chose. Le sujet était flou à chaque fois. Et quand bien même pouvais tout entendre parfaitement. Tu n’étais qu’une enfant, tu ne comprendrais rien.

Un soir, tu étais juste derrière la porte. Tu avais soif, alors tu es descendu. Tu as entendu maman insulté papa de putain de queutard sans savoir ce que ça voulait dire. Tu ne voulais pas savoir au fond. Pour toi, maman pouvait dire ce qu’elle voulait, ton papa restait ton papa adoré, ton héro. « Très bien. » « Très bien. » « Très bien ? » Tu te frotte les yeux. Tu as soif, alors tu les as interrompus dans leur discussion. Pardon, dans leur dispute. « Peyton, retourne dans ta chambre Princesse… »  Tu secoues la tête, encore à moitié endormie tout en serrant ta girafe. « J’ai soif… »  Tu sens les bras de ton père t’entourer, alors qu’il te soulève du sol. Tu adores quand il fait ça, alors tu souris lorsqu’il te dit qu’il t’emmène boire un coup. Tu enfouies ta tête dans son cou, sans lâcher ta peluche, serrant en plus ton papa. « Merci papa… »

C’était la dernière fois que ton père te prenait dans ses bras. La dernière fois qu’il te tendait un verre d’eau en pleine nuit, la dernière fois qu’il t’appelait Princesse.

Ta mère t’emmenait loin de lui, parce qu’apparemment, d’après elle, tout serait bien mieux. Tu ne cesses de la regarder les yeux remplis de larmes. Elle n’a pas le droit de te faire ça. Elle n’a pas le droit de t’enlever à ton papa. Non. Tu ne veux pas partir, tu veux rester avec lui. Pas avec elle. Tu as seulement cinq ans mais tu sais qu’elle a tort. Tu serres ta girafe contre toi en pleurant, en criant que tu veux revoir ton père. Mais elle n’écoutait rien. Elle conduisait sans t’entendre alors que cette voiture t’emmenait loin de ton père. Elle n’écoutait rien de ce que tu lui disais. « T’es méchante. Je te déteste. » Ça elle l’a entendu. Mais tu n’en sais rien.

Finalement tu vis avec. Tu vis avec le fait de ne plus voir ton père, de n’avoir aucune nouvelle, de ne pas savoir où il est. Enfin, c’est ce que tu crois. C’est là que tout a commencé. Le cauchemar. Tu ne vis si bien cette situation que tu ne le penses. Ta mère se dit que c’est normal, à ton âge, d’être comme ça. Mais en grandissant, rien ne s’arrangeait. Ce n’est que dix ans plus tard, qu’elle t’emmène voir un psy. Elle ne comprenait rien à ce qu’il t’arrivait, et tu en comprenais encore moins.
Knock knock knock. Pas de réponses. Knock Knock. Non ce n’est pas bon comme ça. Retiens toi Peyton, deux fois de plus suffise. Non. Non ce n’est pas bon. Knock. Et de trois. Finalement, tu refais un trio parfait. Knock knock knock. Enfin une réponse. On te dit d’entrer, tu entres. Sur le bureau tu repères déjà trois objets qui attirent ton attention et tu sais déjà ce que tu vas en faire. « Bonjour mademoiselle Gallagher. » Tu le regardes, et tu baisses la tête, et chuchote. « Bonjour mademoiselle Gallagher. » Puis d’un geste rapide tu relèves la tête et tu le regarde. « Bonjour docteur. » Il t’invite à t’asseoir. Il sait ce que tu as fait, que tu as répété sa phrase avant d’y répondre. Tu le fais toujours. Même en étant discrète, les gens le remarquent parfaitement que tout répète tout. A l’école, on t’appelait même “perroquet”, ce qui avait le don de te mettre en rogne. Alors, tu les frappais. Mais lui il ne dit rien. Tu fixes ses objets sur ce bureau. Il y avait une boule en cristal. Un petit cactus et un cadre photo. Tous les trois alignés. Mais pas parfaitement aligné. Et ils étaient là, juste sous ton nez. Tu poses tes mains sur tes genoux, et tu sers, te retenant de les mettre correctement en place. Il te demande comment ça va aujourd’hui, tu pinces la lèvre et hoche la tête. « Ça va. » Il opine du chef et note quelque chose, certainement le fait que tu n’as pas répété sa phrase pour une fois. Et tu as l’impression d’avoir faire un effort surhumain. Tu n’as rien répété du tout.

La séance passe, plus ou moins longtemps et finalement, tu n’arrives pas à te retenir de tout répéter. C’est plus fort que toi, tu dois répéter. Du coup, tu as l’impression de beaucoup parler, mais tu ne réponds quasiment pas aux questions qu’on te pose. Mais ce n’est pas ta faute, ça te vient naturellement. Trop naturellement. C’était pour ça qu’on t’appelait le perroquet à l’école. Parce que comme l’oiseau, tu répètes. Au début on pensait que c’était de la moquerie, de l’insolence. Jusqu’à ce qu’on se pose les vraies questions. Parce qu’il n’y avait pas que ça. Les TOCS, les hurlements la nuit…  Tu lui as parlé de tout ce dont tu as pu lui parler. Tes souvenirs, ce que tu faisais, comment tu agissais, tout ce que ta mère t’avait demandé de lui dire. Il remarque même des choses dans ton comportement, dans les choses que tu lui racontes, que tu n’avais jamais soupçonné. Que personne n’avait jamais soupçonné, en réalité.

A la fin de la séance, le psychiatre te donne un papier. Il n’a griffonné que quelques mots dessus, que tu avais essayé de lire à l’envers mais en vain, et il te dit que tu dois le donner à ta mère, elle est médecin, elle comprendra. « Donne-le à ta mère, elle comprendra. » Après avoir répété sa phrase, tu hoches la tête, pour répondre à son ordre et tu te lèves. Tu remets les trois objets en place et ce n’est qu’à ce moment-là que tu te sens mieux. Beaucoup mieux. Tu salues ton médecin, avant de t’en aller. C'était la première et dernière fois que tu voyais ce médecin. En dehors du cabinet, tu prenais le papier dans ta poche et par curiosité -et certainement par défi envers ta mère- tu te mettais à lire ce qu’il y était écrit :

Madame Gallagher,

Voici ce que j’ai pu constater pour votre fille et ce que je sais de ces maladies. Au dos vous trouverez les coordonnées du docteur Daniels qui pourra faire quelque chose pour votre fille.

Terreur nocturne : épisode assez spectaculaire qui se produit en début de nuit et durant la phase de sommeil lent et profond. Le sujet touché par la terreur nocturne n’aura aucun souvenir de l’épisode lors de son réveil.  Echolalie : tendance spontanée à répéter systématiquement tout ou une partie des phrases, habituellement de l'interlocuteur, en guise de réponse verbale. TOC : Les troubles obsessionnels compulsifs font partie des troubles anxieux. Ils se caractérisent à la fois par des obsessions, qui sont des pensées envahissantes qui génèrent peurs et angoisses, et des compulsions, comme une envie irrépressible de réaliser des gestes répétitifs ou des actes mentaux (frapper trois fois aux portes et aligner les objets dans le cas de votre fille).


Tu n'avais rien compris, tu n’avais que douze ans finalement. Alors tu repliais ce papier et tu partais. Comme le médecin te l’avais demandé tu le donnais à ta mère. Elle t’envoya chez ce Daniels. Mais pas grand-chose ne s’arrangeait.

Tu allais voir ce docteur Daniels. Tu ne savais pas pourquoi parce que rien ne s’arrangeait, enfin c’était ton impression. On se moquait toujours de toi à l’école parce que tu répétais tout. Tu n’étais définitivement plus une princesse mais tu étais un perroquet. Alors ce docteur t’en fis voir un autre, pour t’enlever cette maladie-là, pour que tu t’entraînes à arrêter de parler et pour que tu trouves tes propres réponses à ce qu’on te disait. Ça allait bien ça, au moins. Tu répétais encore mais beaucoup moins. Alors il avait quasiment rayé ça de la liste. Même si ce n’était pas totalement effacé de toi. Mais on t’en ajouta une autre de maladie, et ça on l’avait remarqué à l’école aussi. Trouble du déficit de l’attention qu’il disait. On avait réussi à t’enlever une tare pour t’en rajouter une autre. Plus personne ne savait quoi faire de toi et encore moins ta mère. Mais une lueur d’espoir arriva vers toi. Il était revenu, quand tu avais quinze ans. Ta mère l’avait laissé revenir parce qu’elle savait que ça te ferait du bien, à toi. Ton papa te manquait, même si tu ne l’avouais pas. Mais tu ne pouvais pas demander mieux que de l’avoir à tes côtés parce que tu savais que lui il pourrait t’aider, qu’avec lui tout irait mieux. Il était ton sauveur à toi, ton héros. Le meilleur de tous les médecins à défaut d’être un père exemplaire. Même si à tes yeux personne au monde ne pouvait le remplacer. Mais il avait fini par te briser le cœur, encore une fois. Aujourd’hui tu savais que ce n’était pas de la faute de ta mère, même si tu lui en voulais aussi. Parce qu’encore une fois elle laissait ton père partir. Et surtout encore une fois, ton père te laissait. « Je te déteste ! » Tu ne le pensais pas vraiment, tu étais juste en colère contre lui. En colère parce qu’il t’abandonnait à nouveau, qu’il partait encore une fois. Comme toujours. Il faisait toujours ça ton père. Il partait. Et tu ne savais pas pourquoi. Tu aurais dû croire ta mère quand elle te disait que vous étiez mieux sans lui. Mais tu n’y croyais pas. Jusqu’à aujourd’hui. « Ferme là Peyton ! Tu ne connais pas l’histoire ! Tu n’es encore qu’une enfant ! » Les yeux pleins de larmes, tu ris tristement. Qu’une enfant. C’était ce qu’on te rabâchait depuis toutes ces années. « Et toi t’es qu’un vieux con ! » C’était la dernière chose que tu avais dite à ton père. Ton aurevoir pour lui. C’est à ce moment-là que tout s’amplifia. Le cauchemar devenait plus grand.

Tu étais une adolescente comme les autres finalement, du moins tu essayais. Tu avais des maladies, que tu te disais incurable parce que tu n’y croyais plus au fait qu’on pouvait t’aider. Ni même qu’on voulait réellement t’aider. Alors tu faisais tout pour emmerder au plus haut point Sybil. Tu avais commencé par ne plus l’appeler « maman » mais par son prénom. Tu sortais tout le temps, tu faisais la fête. Tes notes à l’école dégringolaient alors que tu étais loin d’être bête. Tu n’avais juste pas envie de montrer que tu étais intelligente, que tu pouvais réussir. Tout ça pour faire sortir ta mère de ses gonds. Tes séances chez le psy ne donnaient rien. La seule de tes pathologies à avoir disparu était l’écholalie et ce n’était même pas grâce à lui mais grâce à l’orthophoniste que tu allais faire. Tu ne répétais plus rien et tu faisais tes propres phrases. Mais une nouvelle chose était apparue. Cette passion étrange pour le feu par exemple…

Un soir alors que tu étais seule chez toi, tu avais sans le faire exprès mis le feu à un plat que tu préparais dans la cuisine. Ta mère avait abandonné quoi que ce soit avec toi, comme t’apprendre à cuisiner ou même juste discuter. Sauf qu’elle n’était pas là et tu avais faim. Mais le feu s’était embrasé et tu n’avais rien fait. Tu avais regardé et… c’était comme si tu étais devenue beaucoup, beaucoup plus calme.

Et tu n’étais pas bête, tu avais compris. Alors tu avais commencé par mettre le feu à d’autres choses. La poubelle de vos voisins par exemple. Un abri de bus. Une vieille cabine téléphonique. Simplement des papiers dans ta corbeille. Et tu regardais à chaque fois, parce que ça te faisait un bien fou. Et pour ta mère, c’était la goute d’eau. Le point de non-retour. Et cette fois c’était elle qui était allée parler à ton médecin.

Il avait ajouté un nouveau mot sur ton dossier. Pyromane. Il te dit au revoir, alors tu le saluais aussi. Au fond tu l’appréciais, tu passais finalement plus de temps avec lui qu’avec Sybil. C’était ta dernière séance avec le docteur Daniels. Au début, même avec ce que l’autre médecin avait compris, avait mis un moment à poser des mots, des noms, sur ce que tu avais. A comprendre ton fonctionnement et pourquoi tu étais comme ça. Il n’était pas sûr de lui au début, parce que tu étais jeune. Mais maintenant ta mère t’envoie ailleurs, dans un autre hôpital. Avec une lettre, pour ton père.

« Mais je n'ai nulle envie d'aller chez les fous », fit remarquer Alice.
« Oh ! vous ne sauriez faire autrement, dit le Chat : Ici, tout le monde est fou. Je suis fou. Vous êtes folle. »
« Comment savez-vous que je suis folle ? » demanda Alice.
« Il faut croire que vous l'êtes, répondit le Chat ; sinon, vous ne seriez pas venue ici. »

Il pleuvait lorsque tu mettais les pieds sur cette île pour la première fois. Un garde t'emmenais jusqu'à l'hôpital, il avait ton dossier médical dans sa main et s'était gentiment proposé de prendre ton sac. Toi tu marchais à ses côté, tu tenais la lettre pour ton père dans ta main telle une enfant. Le bâtiment se dressait enfin face à toi et cette fois tu avais réellement l'impression d'en être une à nouveau tellement tu étais terrifiée par cet endroit.  

Isak,

J'espère que tu es toujours à Ostrov ou alors Peyton sera perdue face à elle-même. Je n'en peux plus je ne sais plus quoi faire... Elle est folle. Nous avons vu quelqu'un, je l'ai emmené voir quelqu'un, plusieurs médecins même. Je n'en peux plus moi. Ils l’ont diagnostiqué pour quelques trucs que je ne connais pas. Déficit de l’attention ou quelque chose comme ça… Des terreurs nocturnes, nom de dieu... Je l'ai vue, une terreur nocturne, c'était horrible, je ne savais plus quoi faire, où me mettre, j'ai paniqué, on m'a conseillé... Isak Gallagher, j'ai besoin de toi. Peyton a besoin de son père. Elle a besoin d'aide. Aide-là.

Sybil


Tu n’es même pas sûre qu’il se trouve ici, et elle non plus. Tu l’espères de tout cœur, parce que cet endroit a l’air vraiment, vraiment flippant. Tu as peur, évidemment. Si ton père n’est pas là, tu as de grandes chances d’être coincée ici, seule et pour très longtemps. « Peyton ? » Assise sur un banc, tu relèves la tête en entendant la voix. Cette voix. Sa voix. Tout de suite, les souvenirs de votre dernier échange te reviennent en mémoire… « Papa ? » Les larmes coulent sur tes joues. Plusieurs jours que tu es là, plusieurs jours que tu relis cette lettre que tu tiens entre tes mains. Plusieurs jours que tu espères, que tu pries pour qu’il soit réellement ici. Il te prend dans ses bras, et après quelques secondes tu le sers à ton tour. Te voilà tout de suite plus rassuré. Même s’il t’avait abandonné plusieurs fois, tu étais plus qu’heureuse de le retrouver ici. Tu n’étais pas seule. Et tu savais qu’au fond, il ne te laisserait plus cette fois. « Depuis combien de temps tu es là Princesse ? » Princesse. Le surnom qui t’avait tant manqué et tu ne t’en rendais réellement compte que maintenant qu’il le prononçait. « Quelques jours je crois… » Tu lui réponds en lui tendant la lettre que ta mère t’avait donné et que tu avais lu et relu maintes et maintes fois. Tu ne bouges pas pendant qu’il lit la lettre. Tu n’as plus envie de bouger maintenant qu’il était là. Tu avais beau avoir dépassé la vingtaine, tu étais redevenu la petite fille à son papa. Tu sens une nouvelle fois ses bras te serrer contre lui, et tu fermes les yeux. « C’est rien Peyton. Tout ira bien. » Et tu hoches la tête. Tout ira bien.

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Isak Gallagher

Isak Gallagher

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MessageSujet: Re: peyton ♔ принцесса   peyton ♔ принцесса EmptyDim 20 Mar - 20:06

'demi-inventé demi-scénario' J'ai jamais lu de vérité aussi vraie tiens. peyton ♔ принцесса 992590409

COUCOU CHERIE, BIENVENUE ICI (mdr bienvenue à toi) c'est pas comme si c'était la première fois que je te disais bienvenue peyton ♔ принцесса 1747083272
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MessageSujet: Re: peyton ♔ принцесса   peyton ♔ принцесса EmptyDim 27 Mar - 21:46

Isak Gallagher a écrit:
'demi-inventé demi-scénario' J'ai jamais lu de vérité aussi vraie tiens. peyton ♔ принцесса 992590409
nan mais je crois pas que nos deux cerveaux mis ensemble soit une bonne chose peyton ♔ принцесса 1747083272 peyton ♔ принцесса 2515077811

merci le meilleur papa de la terre peyton ♔ принцесса 3325552817
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