PILULES AVALÉES : 435 MIROIR : meryl streep IDENTITÉ : je n'en ai pas CRÉDITS : eden memories A DÉBARQUÉ LE : 08/01/2015 SITUATION : mariée à son travail EST ÂGÉ DE : plusieurs décennies
Sujet: › choisir son camp Jeu 8 Jan - 23:32
Les groupes
Landis' mice
Psychiatres, médecins, infirmiers ou autres, ils font parti du personnel de l'hôpital et accompagnent les patients dans leur séjour. Certains sont au courant de ce qui se trame sur l'île et contribuent un peu malgré eux à rendre la vie des patients impossible, par soumission aux ordres de la direction, alors que d'autres, complètement dans l'ignorance ne cessent de tenter d'exploiter leurs talents pour aider les patients dans leur soi-disant guérison.
L'origine du nom:
En 1924, le psychologue Carney Landis entreprit une expérience sur les expressions faciales courantes. Il voulait savoir si les expressions de bonheur, de choc, de dégoût, etc. de chacun étaient les mêmes. Pour mener son expérience, Landis a recruté un certain nombre d'étudiants volontaires avant de les exposer à divers stimuli pour photographier leurs réactions. Certains de ces stimuli comprenaient de montrer de la pornographie, faire toucher des reptiles et demander à décapiter des rats vivants. Un tiers des participants a volontairement procédé à la décapitation. Ceux qui n'ont pas obéit directement n'ont pus qu'assister, impuissants, à la décapitation des rongeurs par Landis.
Stanford's hound
Ils font parti du personnel, certes. Mais veulent-ils le bien de leurs patients? Pas forcément. Ces membres du personnel cachent bien leur jeu, mais il se pourrait qu'ils soient eux même atteint d'un trouble, ou d'un simple désir de vengeance. Vous l'aurez compris, ils jouent sur deux tableaux. Ils peuvent avoir l'air de médecins très stables et pourtant désirer plus que tout de se débarrasser de certains patients trop encombrants.
L'origine du nom:
En 1971, le psychologue Philip Zimbardo mène une étude psychologique expérimentale sur les effets de la situation carcérale en sélectionnant 24 adultes de tous milieux sociaux. Il leur attribue chacun un rôle au hasard : 12 sont gardiens, et 12 sont prisonniers. Les gardiens ont des matraques et rentrent chez eux après le service tandis que les prisonniers appelés par des numéros se baladent avec des chaînes pour aller jusqu'à la cantine. Très vite, les personnes qui se sont vues attribuer le rôle de gardien deviennent hors de contrôle et l'expérience dérape : punitions physiques, manipulations psychologiques, humiliations sexuelles, les candidats ne jouent pas du tout. L'expérience de Stanford prend une telle tournure que celui-ci est obligé d'y mettre terme avant les trois semaines prévues.
Eckstein's despair
Ces patients semblent avoir compris que leur séjour ici allait s'éterniser et disons qu'ils tentent de tout faire pour le rendre agréable. Ainsi, quel que soit leur profil, quels que soient les actes commis à l'extérieur, ils ont décidé de faire profil bas et se montrent coopératif avec les membres du personnel, peut-être dans l'espoir d'obtenir quelques privilèges ou une sortie anticipée...
L'origine du nom:
Bien qu'Emma Eckstein, 27 ans, n'ait demandé l'aide de Sigmund Freud que pour des maux d'estomac et une légère dépression, le célèbre médecin autrichien a décidé d'utiliser la jeune femme de manière contraire à l'éthique dans une série d'expériences. Freud a répété à Emma à plusieurs reprises qu'elle était traitée pour «hystérie» et «masturbation excessive», deux habitudes qui étaient alors considérées comme des signes de mauvaise santé mentale. Dans un traitement notoirement désastreux, Emma n'a reçu que de la cocaïne et un anesthésique local avant que l'intérieur de son nez ne soit cautérisé.
Harlow's monsters
Ce sont les patients les plus difficiles. Ceux que les membres du personnel considèrent comme ingérables. Ces patients n'ont que faire de l'autorité et refusent d'obéir constamment. Ils ont du mal à faire taire leur véritable nature, l'enfermement, ça n'est pas pour eux. Crises, bagarres, refus de prendre les médicaments, attaques sur les membres du personnel, ils n'ont pas fini de faire parler d'eux...
L'origine du nom:
Harry Harlow est un psychologue connu pour avoir mené des expériences souvent choquantes sur plusieurs groupes de singes dans les années 70. Il isolait dès le plus jeune âge de jeunes macaques dans ce qu'il appelait le "puits du désespoir" afin de voir si leur réintégration se déroulait normalement. Conclusion : non. Ça se passait très mal. Les petits singes devenaient coupés de la réalité, autistes et ne communiquaient plus du tout avec leurs pairs.
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